GROWL – Mega Drive –

GROOOOWL……Pour rugir de (non)plaisir…..!!

Salut à vous, nouveau taste ce jour, encore un jeu méconnu, et qui mérite de rester méconnu. J’ai poussé le vice tellement loin que je l’ai terminé. Oui. Tout à fait. J’ai même pas fait exprès, 24 min montre en main. Dissection de la bête…

Situons nous dans le temps et un peu d’explications sur le soft :

  1. Sortie : 1990 au Japon en arcade sous le titre Runark et 1991 sur MD genesis sous le titre GROWL
  2. Type : Beat Them All à orientation zoophile
  3. Scénar : Toi qui a une âme de ranger qui aime ( trop ) les animaux, traverse des niveaux de folie pour sauver les bêtes des méchants braconniers…!

Avant de passer au gros oeuvre, hors d’oeuvre, avec ce comparatif Arcade / MD :

Seul point commun : Harrison Ford s’est planté de jeu, et les lions aiment le fouet

Bon, c’est parti. Dur de revenir à la réalité quand on vient de terminer un jeu comme Growl. Comment le boss final peut-il être un clown alien braconnier??? *** OUPS SPOIL ***

Ué OK, je commence par le début. Car là c’est déjà mal barré. Bon, on est tranquille en train de commander une bière à la taverne du coin, et pis là, un message, l’heure est grave. Des méchants font du mal aux animaux…Qui c’est qu’on appelle? Les PowerRangers.

 » Bonjour, on s’est perdu dans le coin, ma pouf et moi on cherche nos potes qui zigouillent les animaux du bois de 4 sous « 

Là on sait que ça va chier, le moment ou le jeu nous fait comprendre qu’il faut maîtriser la situation. Tout le monde sait qu’en plus les braconniers se balladent avec des nanas en talons aiguilles et des mini jupes, au cas où.  La scène d’après est d’une violence inouïe, une grenade arrive au sol, et plus de bar plus rien, c’est le chaos dans la rue, on est en pleine action direct.

Faites le bon choix, à main nue, avec un gameplay moisi et une portée aussi efficace que celle d’un raptor qui veut faire de la micro soudure, ou alors à l’arme blanche ou explosive ( le fouet est la seule arme valable, le décalage des autres est horrrrible).

Très vite on avance dans le premier niveau, à grand coups de coups de pied sauté ( seule attaque invincible, la marque des jeux daubesques  je vous dit!!) pour affronter un premier boss étrange : un gros lard avec un casque à point qui se touche le ventre et explose. Incompréhension, il se tue tout seul. Le moindre contact le fait s’accroupir, exploser, et boum, rien d’autre à faire, même lui veut disparaître de GROWL.

Même dans GROWL la SNCF c’est la merde, quel réalisme!

Une fois ce boss détruit, on libère les aigles. Et la ça devient intéressant : en fait non. Déjà que le jeu est ultra noobisé, avec l’aide des pets qu’on libère…on leur dit rien et ils massacrent tout! En gros on peut profiter de la musique insipide en attendant.

Golden Axe, Hokuto No Ken, Indiana Jones? non…GROOOOOWL!!!

Ce qui est surprenant dans ce jeu, c’est que malgré sa nullité, on veut aller au bout, pour répondre à cette question qui arrive assez tôt : POURQUOI??

Pourquoi des mecs chelous à la gavroche veulent tuer des animaux, pourquoi ces nanas en talons aiguilles font des saltos de danseuses et loupent toutes leurs attaques? Pourquoi on tombe sur des boss qui ressemblent à Elephant Man? Pourquoi un éléphant vient défoncer un char d’assaut pour vous et pourquoi y’a t’il 12 ennemis qui en sortent???

Oh et puis autant passer direct à la fin du jeu, y’aura peut être les réponses avec le boss final. Après tout, la fin du jeu rime avec explications non? Pour ce grand final, j’ai pris moi même des photos , home made donc, parce que bon, on peut faire pause quand on veut, et là, çà vaut tout l’or du monde. Je vais même pas commenter ou très peu.

…????….????

La fin de ce jeu est un festival de conneries. Y’a même un feu d’artifice à la fin, en plein milieu de la savane, non non absolument pas dangereux pour la brousse…Y’a rien à comprendre de toute façon.

Bref, pour résumer le tout :

  1. gameplay : taper sauter avec des hitbox foirées
  2. graphismes : non, ce n’est pas la master system
  3. durée de vie : 25 min maxi avec trois niveaux
  4. animation : les persos marchent sans lever les pieds c’est cool et ils ont un gros balais DLC.
  5. musique : mémorables, j’ai vidé un flacon d’aspirine

♥ Jouer à GROWL  et y prendre du plaisir revient au même que d’essayer de faire loucher un Cyclope.

♥ GROWL est à la MegaDrive ce que Lorie est à la chanson française.

♥ Seuls les explosions et effets spéciaux de Michael Bay auraient pu sauver GROWL.

♥ Hors de tout ceci il n’est n’est rien. Rien du tout.

VERDICT : 

Publié le 17 octobre 2012, dans Bad Taste. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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